Depuis plusieurs décennies, les réseaux prennent une place de plus en plus importante dans toute la société, y compris au sein des administrations. Cela tient à la volonté de nombreux citoyens de participer au débat public dans une démocratie directe en tenant compte de ce que certains nomment « la révolution numérique ». Cet ouvrage interroge les effets de ces profondes mutations sociétales sur l’action publique.
Dans les fonctions publiques d’État, territoriale et hospitalière, le travail en réseau facilite les échanges d’expérience, l’apprentissage mutuel, le croisement de compétences professionnelles et la polyvalence des rôles, dans un climat de confiance qui nécessite moins d’encadrement hiérarchique ou de règles bureaucratiques.
Dès lors, le réseau devient un moyen puissant pour décloisonner l’administration, afin de favoriser l’innovation au service du citoyen, et la rendre plus efficace au moindre coût.
Christophe Assens
Christian Chauvigne
François Coleno
Aline Courie Lemeur
Yves Fouchet
Catherine Gras
Christian Harbulot
Michel Hervé
Alain Juillet
Pierre Lacoste ✝
Philippe Lépinard
Laurence Malherbe
Bruno Paulmier
Boris Petroff
Emmanuel Pitron
Claude Rochet
Gilles Rouet
Claude Soret-Virolle
Sylvie Trosa ✝
Luc Taralle
Codirecteur du laboratoire LAREQUOI
Directeur de la qualité à l’EHESP
Directeur de recherche à l’INRA
Maître de conférences U. Versailles
Président honoraire de la CCI de Versailles
Présidente du Think Tank Galilée
Directeur de l’école de guerre économique
Président du groupe Hervé
Ancien directeur du renseignement de la DGSE
Ancien directeur de la DGSE
Capitaine de l’Armée de terre
Directrice des affaires juridiques d’Antibes
Directeur général des services à Niort
Administrateur territorial
Secrétaire général du groupe RATP
Administrateur civil Ministère de l’économie
Pr. Chaire Jean Monnet ad Personam
Administrateur territorial
Administrateur civil Cour des Comptes
Professeur des Ecoles
"...À l'heure où le pouvoir par la détention de l'information est remplacé par la capacité à bien utiliser cette même information en réseau, l'interconnexion généralisée qui s'ouvre à nous va bouleverser nos capacités de connaissance et l'étendue de nos relations. Sachant que seul on peut aller vite mais qu'en groupe on peut aller loin, la confrontation pacifique avec d'autres, en interne ou en externe au service public, ne peut que faire progresser l'ensemble car ce sont les réseaux qui apportent les idées, lancent les évolutions et les portent vers la réussite..."
Extrait de la préface d'Alain Juillet, président de l'Académie d'intelligence économique
"...L'ouvrage collectif publié par le professeur ASSENS dans la collection dirigée par le Recteur BOUVIER est particulièrement bien venu. Il montre qu'au refus des réformes structurelles par les responsables étatiques, répond la progressive et inéluctable évolution des mentalités et des comportements de nos concitoyens. A la prudence d'une majorité de hauts fonctionnaires qui se défaussent sur « les politiques », répondent l'esprit d'ouverture du privé au contact de partenaires et de concurrents étrangers..."
Extrait de la postface par l'Amiral Pierre Lacoste
Le réseau des écoles de service public RESP est commanditaire de l'ouvrage. Il réunit 39 écoles formant les cadres A de la fonction publique en France.
A l'invitation de Catherine Gras, présidente de l'Association Galilée.sp et de Laurence Fiessinger, présidente de l'UPR Vers Les Administrations Nouvelles, Christophe Assens présente le 12 janvier 2016 l'ouvrage "les réseaux de service public : menace ou opportunité pour l'action publique" qu'il a coordonné dans la collection profession cadre service public dirigée par le Recteur Alain Bouvier:
« Depuis plusieurs décennies, les réseaux prennent une place de plus en plus importante dans toute la société, y compris les administrations. Cela tient à la volonté de nombreux citoyens de participer au débat public dans une démocratie directe et, plus récemment, à l'impact indéniable de ce que certains nomment "la révolution numérique". Cet ouvrage interroge les effets de ces profondes mutations sociétales sur l'action publique..."
Publié par CRISTOL DENIS
Le travail en réseau au sein et au travers des grandes administrations publiques d’état, territoriale ou hospitalière est l’objet de cet ouvrage. Toutes les formes de réseaux sont abordées : castes, corporations, réseaux et communautés de pratiques. L’ouvrage commence par des études de cas mettant en évidence les limites et les frontières entre le corporatisme et le fonctionnement en réseau. La question de l’influence de ces différentes formes de collectifs et des liens spéciaux qui les unissent est explicitée. Un chapitre met en perspective ces réseaux à l’aune du XXIème siècle. A l’ère ou internet transforme les relations entre administrations et citoyens, ces réseaux sont questionnés. Plusieurs questions traversent l’ouvrage. Au titre desquelles : Faut-il vraiment fusionner les administrations, les grands ensembles sont-ils plus efficaces ? Quelle est l’efficacité de l’ouverture des grands réseaux d’infrastructure (communication, transport, énergie), quel gain attendre entre économie d’échelle et innovation ? Quelle maille territoriale permet de partager les connaissances et les innovations, quelle densité de réseau sur un territoire faut-il atteindre ? Quel renouvellement attendre des corps intermédiaires (associations, syndicats, chambre de commerce etc.) pour qu’ils travaillent mieux en réseau ? Le corporatisme des étudiants de grandes écoles d’administration publique ne vire-t-il pas au communautarisme ? Sur un territoire, les réseaux ne devraient-ils pas se centrer sur les citoyens ? Les outils numériques ne sont-ils pas un moyen pour créer de la transversalité et faciliter l’émergence de communautés professionnelles au service du citoyen ? N’y a-t-il pas un risque de formaliser les réseaux d’action inventés sur le terrain au risque de les lester par des procédures bureaucratiques ? Quel apprentissage de la délégation de pouvoir au sein de réseau nécessairement plus participatif ? Comment encourager l’unité du réseau plutôt que son unicité qui fait courir le risque de communautarisme ?
« En France, le prisme idéologique fort est celui de l’État et des pouvoirs publics : on ne peut pas concevoir le réseau sans qu’il ne découle d’une décision politique, d’un processus bureaucratique et administratif. Il est difficile de sortir de ces cadres idéologiques, souvent nationaux, qui enferment l’acception du réseau. Pourtant, cette notion et sa logique peuvent apporter des solutions nouvelles dans un monde complexe, en permettant de résoudre les tensions « social / économique », « local / global », « individuel / collectif ». Et si la logique de réseau n’était pas l’obstacle, mais plutôt l’accélérateur d’une action publique ankylosée par des « process » et des strates décisionnelles déconnectées des aspirations contemporaines des citoyens ?
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L'efficacité des réseaux n'est plus à démontrer dans le domaine professionnel que ce soit en matière d'évolution personnelle ou de fonctionnement de l'entreprise. Toutefois, la ville - la smart city - elle-même ne devrait pas elle-même appliquée ce genre de logique en son sein afin de faire naître l'innovation et la collaboration ?
C'est en tout cas ce que pense Christophe Assens, professeur en sciences de gestion et directeur adjoint du Laboratoire de recherche en management à l’université de Versailles St Quentin-en-Yveline. Celui est à l'origine d'un ouvrage sur le sujet : Les réseaux de service public - Menace ou opportunité pour l’action publique ? publié aux presses de l’EHESP.
17 juillet 2016, « Les réseaux et l'administration publique », interview par Aurore Géraud dans l'émission de l'Atelier Numérique BNP-Paribas, diffusée sur les ondes de BFM Business pour la sortie du livre "les réseaux de service public : menaces ou opportunités pour l'action publique" aux presses de l'EHESP.
Article le 27 juillet 2016 dans le think tank Fondapol : "En France, le prisme idéologique fort est celui de l'État et des pouvoirs publics : on ne peut pas concevoir le réseau sans qu'il ne découle d'une décision politique, d'un processus bureaucratique et administratif. Il est difficile de sortir de ces cadres idéologiques, souvent nationaux, qui enferment l'acception du réseau. Pourtant, cette notion et sa logique peuvent apporter des solutions nouvelles dans un monde complexe, en permettant de résoudre les tensions « social / économique », « local / global », « individuel / collectif ». Et si la logique de réseau n'était pas l'obstacle, mais plutôt l'accélérateur d'une action publique ankylosée par des « process » et des strates décisionnelles déconnectées des aspirations contemporaines des citoyens ?"
Interview dans la Gazette des Communes du 23 novembre 2015 : "En groupe, en ligue, en procession, chantait Jean Ferrat...Désormais, c'est aussi en tchatant, textotant ou postant que chacun fait son évolution. Jamais le réseautage n'a pris autant de place dans nos vies, réseaux classiques et digitaux s'entremêlant avec pour objectif aujourd'hui comme hier, de partager veille et bonnes pratiques..."
Compte rendu de lecture sur le livre "Les réseaux de service public : menace ou opportunité pour l'action publique" coordonné par Christophe Assens (préface d'Alain Juillet, postface de l'Amiral Pierre Lacoste), dans la Revue Acteurs Publics novembre-décembre 2015, n°°118 page 142-143 . "Les réseaux de service public sont ils une menace ou une opportunité pour l'action publique ? C'est l'enjeu de cet ouvrage collectif, qui souligne les atouts du travail en réseau dans les trois versants de la fonction publique : échange d'expériences, développement des meilleures pratiques et décloisonnement des administrations. Dans ce morceau choisi, Sylvie Trosa, administratrice hors classe du ministère des Finances, s'interroge : Castes, réseaux corps...que sont-ils devenus ?