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L’organisation des entreprises est un domaine étroitement lié aux problèmes de stratégie et de management. Pour preuve, l’organisation est au coeur des (r)évolutions majeures qui affectent la stratégie d’entreprise depuis ses origines, comme l’avènement de l’industrie (l’organisation fonctionnelle), l’essor des services (l’organisation matricielle) et l’émergence du digital (l’organisation en réseau). Confrontée à la globalisation des marchés, à la disparition des frontières patrimoniales, à la confusion des rôles et des fonctions entre concurrents et partenaires, l’entreprise subit encore aujoud’hui des mutations désirées ou non souhaitées, tant au niveau de son organigramme, qu’au niveau des transactions engagées avec d’autres sociétés. Pour comprendre ces phénomènes, cet ouvrage dresse un état des lieux des métamorphoses les plus marquantes dans l’organisation des entreprises : de la hiérarchie à la pyramide inversée, de la gestion d’un portefeuille d’activités à l’animation d’un réseau de partenaires.
Ce dictionnaire représente un travail de synthèse de l’acquis des connaissances, au niveau d’un parcours lexical des différents thèmes associés au réseau en sciences de gestion. Cela signifie qu’il n’y a ni synthèse globale ni synthèse majeure entre les termes essentiels, même si des correspondances entre les définitions sont proposées dans le texte. Chaque définition est un exposé du sens donné à tel ou tel mot, un exposé des problèmes qui en constituent le champ, et une idée des voies méthodologiques qui donnent accès aux problèmes et à leur élucidation. De cette manière, nous abordons toutes les dimensions du réseau : les aspects conceptuels (la définition et la métaphore), les aspects épistémologiques (l’analyse des réseaux sociaux, la cartographie, et le paradigme connexioniste), les aspects pratiques (le pilotage, la modularité des projets), les aspects théoriques (la théorie de la traduction, l’économie des coûts de transaction), les aspects sociaux (la “réseaucratie” des dirigeants, la démocratie électronique, la traçabilité des citoyens), les aspects techniques (la vente pyramidale, les effets de club, les externalités), etc.
Résumé : Vivendi Universal fait partie des grandes entreprises françaises qui ne laissent pas indifférent. Son emprise sur l’économie mondiale est devenue incontournable, à travers les médias (presse, TV, Internet), la culture (cinéma, musique, édition) et les loisirs (sport, jeux éducatifs, jeux vidéos). Elle a également une vraie responsabilité en matière de services publics auprès des collectivités territoriales (eau, énergie, transports, propreté), qui lui confèrent une dimension politique en France. Enfin, par sa taille, évaluée à 380 000 salariés et à 57 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2001, elle pèse fortement sur le débat social et le marché de l’emploi.
Ses origines modestes renvoient à l’époque du second empire, en 1853, où fut créé par décret impérial la vénérable Compagnie Générale des Eaux. À partir de 1996, des changements majeurs modifient à la manière d’une “start up” la physionomie de ce groupe de taille mondiale. En l’espace de quelques années, la Compagnie Générale des Eaux connaît des évolutions plus importantes que durant les 150 années qui ont précédé toute son histoire. Le nouvel ensemble, Vivendi Universal, devient le deuxième groupe mondial de communication et rivalise avec les multinationales américaines dans le domaine symbolique du divertissement. Sa politique s’articule notamment autour d’une plate-forme universelle de diffusion sur Internet, pour mettre en œuvre des synergies entre les moyens d’accès (le satellite, le câble, le téléphone) et le contenu éditorial (le sport, le cinéma, l’éducation, les jeux) au sein d’un seul et même groupe industriel. Cette stratégie d’intégration verticale fondée sur la convergence des supports de diffusion multimédia est controversée, à l’épreuve des difficultés conjoncturelles et des limites de capacité financière et commerciale.
Au-delà du caractère singulier, le parcours de Vivendi Universal incarne à sa manière, la mutation extraordinaire en France du capitalisme industriel du XXe siècle vers le capitalisme des services du XXIe siècle : de la révolution de l’énergie et du transport, à la révolution de l’information. Cet ouvrage a pour ambition de dépasser le stade des récits anecdotiques ou partisans, pour offrir au lecteur des enseignements théoriques sur la stratégie d’une grande entreprise, confrontée comme les autres, aux incertitudes, aux doutes, aux fausses manœuvres, et aux réussites.
En 1998, la Compagnie Générale des Eaux (CGE) se positionne comme la première entreprise mondiale de traitement et de distribution d'eau. Avec USFilter, numéro 1 américain de l'eau acquis en avril 1999, la CGE devient la première et la seule "global water company" couvrant la totalité du marché et des types de clientèles : collectivités locales, entreprises, particuliers. Aujourd’hui, elle est présente dans plus de 100 pays répartis sur les 5 continents. Cet ouvrage adopte une perspective historique afin de retracer les orientations stratégiques qui ont permis à la CGE d’atteindre ce niveau de compétence et de notoriété. À travers une approche longitudinale de type monographique, des grilles de lectures et des éléments théoriques aident le lecteur à mieux comprendre le parcours singulier de la CGE. Différents points sont étudiés avec soin comme, à titre d’exemple, l’influence de la pensée de Saint-Simon sur les fondateurs de la CGE ; les opérations de croissance externe et de diversification pour fidéliser des clients toujours plus exigeants ; un mode de fonctionnement complexe à partir d’un réseau de filiales complémentaires et concurrentes, gouverné sans organigramme ni comité de direction.