Oswa Ferjaoui Architecte durant deux ans auprès de l’agence de Réhabilition et de Rénovation Urbaine sous la Tutelle du ministère de l’équipement à Tunis. Doctorat en sciences de l'information et de la communication à l'université de Nice Sophia Antipolis. Enseignante ATER dans le Master Management & Administration à l'Université du Mans.
2024 : Rapporteur sur la thèse en sciences de l’information et de la communication de Oswa Ferjaoui « Technologies numériques et gouvernance participative : les acteurs publics et les acteurs privés du bâtiment à l’épreuve des villes intelligentes ». Jury composé de Vincent Meyer (Professeur à l’Université Côte d’Azur, directeur de thèse), Amel Attour (MCF HDR, Université Côte d’Azur, Examinatrice), Marc Trestini (Professeur à l’Université de Strasbourg, Rapporteur), Université Côte d’Azur, Nice, le 28 juin.
Résumé de la thèse : Dans un contexte actuel d'urbanisation rapide et de numérisation accrue, les villes contemporaines sont confrontées à la nécessité pressante de s'adapter à diverses transformations majeures. L'adoption de stratégies dites de Smart Cities (SC) émerge alors comme une réponse indispensable à ces enjeux. C’est ainsi que la gouvernance participative figure comme l’une des options stratégiques privilégiées par de multiples villes pour faciliter leur transformation vers des SC et se trouve désormais au cœur des discours politiques et de nombreux travaux de recherche multidisciplinaires.
C'est dans cette perspective que s'inscrit notre recherche doctorale, dont la finalité est de caractériser, notamment d’un point de vue info-comunicationnel, la mise en pratique d’une gouvernance participative dans le cadre de la construction de bâtiments aujourd’hui intelligents.
Plus spécifiquement, notre problématique se concentre sur l'interaction entre les acteurs publics et privés qui interviennent dans ce secteur.
Sur cette base, nous avons mis en œuvre un recueil de données via des entretiens semi-directifs qui ont été complétés par une illustration sur un autre terrain français relatif au dispositif AMI Ville durable 2030 à Nice. L'objectif de notre démarche empirique était d’analyser la réalité d’une gouvernance participative durant toutes les phases de construction de projets urbains.
En conclusion, nos résultats empiriques trouvent leurs fondements dans les explications issues de trois théories : celles des parties prenantes, des ressources et de la diffusion des innovations. Ils mettent ainsi en lumière les défis et discordances qui subsistent dans le domaine du développement urbain « intelligent » en France.
Yasmina El Kadiri Membre du LARGEPA à PARIS II Panthéon Assas depuis 2018, diplômée de l'ESCP Europe en 2003, elle réalise sa thèse de doctorat en Sciences de Gestion à l'Université Paris II Panthéon Assas sous la direction du Professeur Véronique Chanut. Ses recherches portent sur l'émergence et le développement du leadership dans les organisations des pays maghrébins et africains. Elle développe également des recherches sur le leadership dans le secteur de l'éducation et de l'enseignement supérieur, au Maroc, en Afrique subsaharienne et à l'international.
2024 : Président du jury de thèse de Yasmina El Kadiri « Le développement du leadership des jeunes professionnels : analyse par le self-leadership, l’habileté politique et les réseaux », Jury composé de Véronique Chanut (Professeur à l’Université Panthéon-Assas, directrice de thèse), Florence Noguera (Professeur, VP Université de Montpellier, Présidente de l'AGRH, rapporteur), Andrés Davila (Professeur ESCE Omnes education, rapporteur), Franck Bournois (Professeur Vice-Président et Dean de China Europe International Business School (CEIBS), suffragant), Amine Belemlih (Professeur, Doyen de la faculté et de la recherche Africa Business School Université Mohammed VI Polytechnique, suffragant), le 29 avril, Maison des Sciences de Gestion Université Panthéon-Assas, Paris.
Résumé de la thèse :
Cette recherche doctorale porte sur l’analyse du développement du leadership des jeunes professionnels et vise à comprendre la dynamique et les ressorts des mécanismes accélérateurs de ce processus.
Tant l’avancée de la science du leadership que les mutations du contexte organisationnel, technologique et socio-culturel font entrer dans l’ingénierie du développement du leadership des dimensions inédites. Nouveaux espaces, nouvelles temporalités, nouveaux comportements et modalités d’apprentissage, l’organisation est amenée à repenser ses approches de gestion des jeunes collaborateurs à potentiel de leadership. Ancrée dans le paradigme fondé sur la distinction entre leader (capital humain) et leadership (capital social) établie par Day (2000), notre recherche met en avant une idée forte : le développement du leader et du leadership des jeunes professionnels est accéléré par un auto-développement réalisé hors ou autour de l’organisation, dans des réseaux, et qu’il convient de mieux comprendre.
Pour ce faire, le dispositif mis en place repose sur une grille d’analyse qui mobilise théorie sociocognitive (Bandura, 1986) et théorie de la structuration (Giddens, 1984). L’analyse empirique s’appuie sur une méthode mixte : étude qualitative puis quantitative auprès de jeunes leaders internationaux dans trois réseaux.
Les résultats mettent à jour deux leviers saillants de développement et d’accélération : le self-leadership (capital humain) et l’habileté politique (capital social). Ces leviers sont en interaction dynamique et récursive, fruit de plusieurs mécanismes générateurs. Une dialectique accélératrice opère entre facteurs personnels, comportements et environnement réseaux.
Sylvain Mbongui Kialo Docteur en Sciences de Gestion, Sylvain Mbongui Kialo est Maître de conférences à l’IUT de Mantes, où il siège au comité directeur et au conseil d’IUT. Chef de département Techniques de Commercialisation, Responsable pédagogique de la licence professionnelle Commercialisation des Produits et Services Industriels.
2024 : Garant et président du jury d’habilitation à diriger des recherches en sciences de gestion de Sylvain Mbongui Kialo : « Vers une chaîne de valeur centrée sur l’innovation ? ». Jury composé de Thierry Burger Helmchen (Professeur des Universités à Strasbourg, Rapporteur), Johanna Habib (Professeur des Universités à Aix Marseille, Rapporteur), Liliana Mitkova (Professeur des Universités à Evry Val d’Essonne, Rapporteur), Pascal Corbel (Professeur des Universités à Paris Saclay, Examinateur), Bérangère Szostak (Professeur des Universités à l’UVSQ, ISM-IAE, Examinatrice), soutenance à l’UVSQ, laboratoire Larequoi, le 1er février.
Luis Felipe Torres Yepez Membre de l'équipe de recherche CITU - Innovation numérique et Intelligence artificielle – au sein du laboratoire Paragraphe, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis. Spécialisé dans plusieurs domaines de recherche : Humanités numériques, Digital Studies, Visualisation de données, Biopiraterie, Patrimoine culturel immatériel, Médecines traditionnelles, Digital Methods, Anthropologie.
2024 : Examinateur dans le jury de thèse en sciences de l’information et de la communication de Luis felipe Yepes Torres : « Étude de l’appropriation du patrimoine culturel immatériel grâce aux méthodes numériques Visualisation et cartographie de la biopiraterie des médecines traditionnelles ». Jury composé de Patricia Laudati (Professeur Université Côte d'Azur, rapporteur), Marta Severo, (Professeur Université Paris Nanterre, rapporteur), Ghislaine Azémard, (Professeur émérite Université Paris 8, examinatrice), Everardo Reyes, (Professeur Université Paris 8, examinateur), Khaldoun Zreik, (Professeur Université Paris 8, directeur de thèse), soutenance à l’université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, le 23 janvier.
Résumé de la thèse : Cette recherche a émergé dans un monde en ébullition et en transformation, à l’ère des transitions écologiques, sociales et numériques, et en pleine pandémie du covid-19. Dans ce contexte, nous avons mené ce travail dans une perspective pluridisciplinaire afin d’explorer la problématique de l’appropriation du patrimoine culturel immatériel (PCI) et du patrimoine bioculturel, notamment à travers la biopiraterie des médecines traditionnelles (MT). En 2003, l’Unesco a adopté une Convention portant sur la sauvegarde du PCI défini comme les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire (ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés) que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Adoptant un point de vue centré sur la protection de ce patrimoine, notre objectif a donc été de développer des méthodes numériques (MN) et des outils de visualisation et de cartographie de données afin d’analyser la biopiraterie des MT. La première partie de la recherche aborde les thèmes des MT, de la biopiraterie et des méthodes numériques. La deuxième partie présente une recherche en trois langues (français, espagnol et anglais), basée sur des méthodes numériques, sur la biopiraterie des MT sur les réseaux sociaux Twitter et YouTube. Dans une troisième partie, nous explorons les bases de données relatives aux brevets pour analyser l’appropriation et la transformation de la plante Stévia rebaudiana. Enfin, nous achevons notre recherche en évoquant les contributions, les limites et les perspectives de la méthode et des outils de visualisation et de cartographie appliqués aux réseaux sociaux. Nous concluons sur l’importance de créer des instruments et des protocoles pour protéger les connaissances traditionnelles et la biodiversité des tentatives d’extraction, d’appropriation et de transformation par des entreprises globales et de biotech.